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Central Park

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Au cœur de la ville, un parc immense, dans la tradition des jardins anglais. Une des merveilles urbaines du monde, conçue à partir de 1857 par le paysagiste Frederic Law Olmsted.

C’est le poumon vert de la métropole, le lieu de promenade du dimanche, l’espace nature ou se côtoient chaque année 25 millions de visiteurs au milieu d’une forêt de vingt-six mille arbres.

Il ne faudrait pas croire que ces 340 hectares (soit 6% de la surface de Manhattan) en plein milieu de la ville sont une partie préservée de ce qu’aurait été le New York d’avant l’urbanisation effrénée du 19e siècle!

Même si, grâce au talent des concepteurs on a parfois l’impression de se trouver au cœur de la nature sauvage, tout ici construit de main d’homme, sur ce qui fut autrefois un vaste terrain marécageux occupé par quelques fermes isolées, des éleveurs de porcs irlandais et des jardiniers d’origine germanique.

Le Parc naquit au 19e siècle de la volonté de ménager un espace de verdure au centre de Manhattan, dans l’esprit des parcs de Londres ou de Paris, afin d’offrir aux familles un lieu de promenade et de détente. Le terrain choisi, peu propice au développement immobilier, était irrégulier, ponctué de marécages et de blocs rocheux.

Au terme d’un concours, la réalisation du parc fut confiée à l’architecte paysagiste Frederic Law Olmstead (1822-1903) et à

son partenaire Calvert Vaux (1824-1895). La construction fut l’un des projet les plus considérables entrepris dans le New York du 19e siècle. Vingt-mille ouvriers furent engagés, qui modelèrent le terrain à la poudre à canon, déplacèrent 2,3 millions de mètres cubes de terre et plantèrent plus de 270 000 arbres et buissons.

Le parc ouvrit au public durant l’hiver 1959. Les new-yorkais découvraient le patin à glace sur des lacs gelés aménagés à l’emplacement d’anciennes mares.

The Pond et alentours
Pratiquement à l’entrée du parc si l’on entre par Grand Army Plaza, à l’angle sud-est. Un des plus beaux points de vue, mêlant arbres et prairies aux luxueuses architectures de la 59e rue (Central Park South). The Pond, la mare, abrite cygnes et canards. Ceux-là même dont le sort en hiver préoccupe tant Holden Caufield, le personnage de l’Attrape-Coeur.

A deux pas, le Woolman Rink est le lieu de rendez-vous des patineurs en hiver, des rollers en été.

Et dans le même secteur, en bordure de la 5e avenue, le Central Park Wildlife Center, autrefois un zoo, devenu aujourd’hui le lieu ou les petits citadins s’initient aux merveilles de la nature.

Juste avant d’arriver au Mall, ne manquez pas The Dairy, ou sont fournies brochures et informations relatives au parc, ainsi que le programme des animations. The Dairy fut au 19e siècle la Laiterie dans laquelle les riverains pouvaient venir acheter le lait des quelques vaches élevées dans le parc. A deux pas (au niveau de la 64e rue) vous découvrirez le Caroussel et ses chevaux de bois.

The Mall
L’avenue principale de Central Park. Large et formelle, bordée de bancs et de statues de grands écrivains, abritée des ardeurs du soleil estival par des arbres centenaires, c’est la perspective la plus connue du parc. Sans doute aussi la plus photographiée et la plus filmée. On en verra de belles images dans Vanilla Sky dont quelques scènes s’y déroulent, au milieu d’un paysage automnal. The Mall aboutit à Namburg Bandshell, où des concerts sont parfois donnés. Autre lieu de concerts dans le secteur, Rumsey Playfield, très animé en été.

Bethesda Terrace
C’est le centre du parc. Dessinée par Calvert Vaux en surplomb du lac, dans un style au classicisme contrastant avec l’esprit rustique qui prévaut dans l’ensemble du parc. Au milieu de cette vaste place, la fontaine « Angel of the Water« , oeuvre d’Emma Stebbins, l’une des 48 fontaines ou sculptures que compte le Central Park.

The Sheep Meadow
Cette prairie idéale pour la sieste ou le bain de soleil du dimanche après-midi fut le domaine des moutons et de leur berger jusqu’en 1934. 
The Sheep Meadow correspondait au souhait des concepteurs d’apporter une note pastorale dans l’immensité citadine. Restaurant très chic en bordure de la prairie, la Tavern on the Green en fut autrefois la bergerie.

Strawberry Fields
Si vous entrez dans le parc par la 72e rue ouest, dans Upper West Side, vous tomberez presque immédiatement sur le monument à la mémoire de John Lennon. Un grand cercle de mosaïque italienne, très sobre, où les passants viennent déposer une rose en mémoire de l’auteur d’Imagine, assassiné en 1980 à quelques pas de là devant l’immeuble DakotaYoko Ono finance l’entretien de ce Jardin de la Paix.

 

Rowboat Lake et the Ramble
Il s’étale de part et d’autre du pont en fonte Bow Bridge. Un endroit charmant pour un tour en barque. On peut en louer au Boathouse, au bout de la partie est du lac. Au même endroit, le Boathouse Café permet de déjeuner et de profiter d’une jolie vue sur le plan d’eau.
Sur la rive nord du lac the Ramble est une belle forêt à la végétation dense parcourue de sinueux sentiers de promenade. Un endroit un peu isolé à éviter à la nuit tombée.

Rowboat Lake et the Ramble
Rowboat Lake s’étale de part et d’autre du pont en fonte Bow Bridge. Un endroit charmant pour un tour en barque. On peut en louer au Boathouse, au bout de la partie est du lac. Au même endroit, le Boathouse Café permet de déjeuner et de profiter d’une jolie vue sur le plan d’eau.Sur la rive nord du lac the Ramble est une belle forêt à la végétation dense parcourue de sinueux sentiers de promenade. Un endroit un peu isolé à éviter à la nuit tombée.

Turtle Pond et le Belvédère
Un lac tout en longueur au-dessus duquel s’élève le très kitsch et pseudo-écossais Belvedere Castle, construit au sommet du Vista Roc, le point culminant du parc avec ses 42 m de hauteur.

Du Belvédère, vue intéressante sur le parc et sur les immeubles de Central Park West, notamment le San Remo et le Majestic, deux immeubles d’habitation des années 30 caractérisés par leurs tours jumelles.

Shakespeare in the Park
Au Delacorte Theater, en bordure de Turtle Pond.
 On y accède par la 81e rue West. Chaque été s’y déroule le très apprécié festival de théâtre Shakespeare in the Park. A proximité, ne manquez pas de découvrir le Shakespeare garden où ont été plantées les espèces que le Barde mentionne dans son oeuvre.

 

The Great Lawn
Un autre lieu de culture, avec cette « grande pelouse » où le New York Philarmonic Orchestra donne des concerts gratuits en été. Cent mille personnes peuvent s’y rencontrer. La musique classique n’a cependant pas l’exclusivité de l’emplacement. Des événements majeurs de la culture pop-rock se sont déroulés ici, comme le fameux concert de Simon & Garfunkel à Central Park.

A l’est de la Great Lawn, est dressé l’obélisque égyptien appelé Cleopatra’s Needle.

Le Réservoir
Point de rendez-vous des joggers (comment ne pas évoquer Dustin Hofmann dans Marathon Man), le Réservoir Jacqueline Kennedy Onassis, bordé de hauts grillages, constitue une boucle de 2,6 km de long que l’on parcourt traditionnellement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.


Le nord du parc
Au nord du réservoir se trouve une partie moins fréquentée du parc, dont la réputation eut autrefois à souffrir, mais où l’on se promènera avec plaisir les jours d’été où la foule est dense dans la partie basse.

D’autant plus que cette partie recèle des trésors de forêts, de rivières et de cascades, principalement sur le cours de la rivière artificielle The Pool, au nord de North Meadow. A la même hauteur, le long de la 5e avenue, le Conservatory garden est un intéressant jardin à la française.

Dans cette partie du parc vous tomberez parfois sur des restes de fortifications datant de la Révolution américaine.

Enfin, pour les pêcheurs du dimanche, le plan d’eau d’Harlem Meer se trouve à l’entrée nord-est du parc, à l’angle de la 5e avenue et de Central Park North (ou 110e rue). Un lac très poissonneux, mais attention, il faudra être doté d’un permis (voir à The Dairy) et… relâcher ses prises.

Si les véhicules à moteur ne peuvent pénétrer dans le parc (sauf sur le sinueux West Drive en semaine), ils peuvent le traverser par quatre voies, d’est en ouest au niveau des 62e, 79e, 86e et 97e rues. Les nombreux ponts aménagé par les concepteurs permettent à la fois de fondre ces voies dans le décor et d’éviter aux piétons d’avoir à les traverser.

Le dimanche est le meilleur jour pour visiter le parc. Un dimanche de printemps serait l’idéal… Le matin pour les sportifs, aviron sur Rowboat Lake, course à pieds autour du Réservoir, rollers et vélo sur le West Drive, randonnée pédestre sur les 94 km de sentiers piétonniers, tennis, sur les nombreux courts au nord du Réservoir, ou même équitation sur l’allée cavalière longue de sept kilomètres, qui débute au niveau de la 61e rue et se prolonge après maints lacets jusqu’à la 104e.

L’après-midi pour se prélasser sur une des prairies ou pour écouter les concerts, souvent spontanés, qui se déroulent ça et là : rap, reggae, salsa, et parfois un violoniste du Philarmonic ou un Barython de la Manhattan School of Music venus répéter leur partition sous les frondaisons…

A l’angle sud-est de Central Park, se trouvent le Bird Sanctuary et the Pond, l’étang, dans lequel se reflète la façade de l’hôtel Plazza.

Large avenue rectiligne bordée d’arbres, The Mall est l’une des perspectives les plus connues de Central Park. Elle s’étire entre une petite place rectangulaire sur laquelle on peut admirer les statues de Shakespeare et de Christophe Colomb, et prend fin à Bethesda Fountain.

The Dairy fut au 19e siècle la Laiterie dans laquelle les riverains pouvaient venir acheter le lait des quelques vaches élevées dans le parc. The Dairy est aussi le point d’information de Central Park.

Au milieu de cette vaste place, la fontaine « Angel of the Water », oeuvre d’Emma Stebbins, l’une des 48 fontaines ou sculptures que compte le Central Park.

Construit en 1879, ce pont en fonte enjambe The Lake sur sa portion la plus étroite et conduit de Bethesda Fontnatin vers les sentiers forestiers de The Ramble.

Ce célèbre petit pont, présent dans de nombreux films, a la particularité de n’avoir pas été construit en pierre, mais en fonte, le fameux Cast Iron utilisé au 19e siècle dans la construction de nombreux immeubles de New York, à Soho et à Tribeca tout particulièrement.

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