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Bowling Green

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Ce petit parc qui marque le point de départ de Broadway est le plus ancien espace vert de New York. Un marché aux bestiaux s’y tenait au 17e siècle, à l’époque où la ville s’appelait New Amsterdam.

Dans cet espace qui marquait alors le nord de la ville de l’époque, que se trouvait se trouvait aussi la place d’armes, le lieux des parades militaires.

Un siècle plus tôt, cette clairière au sud de l’île de Manhattan fut un lieu de réunion pour les Indiens Iroquois et Algonquins, qui occupaient alors le secteur.

C’est dit-on ici même que Peter Minuit procéda à l’achat de Manhattan aux Algonquins pour quelque 24 dollars de l’époque d’objets divers.

L’emplacement de l’actuel Bowling Green, appelé « la Plaine » par les Hollandais, marquait le début d’un sentier indien qui se prolongeait jusqu’au nord de l’île. Sentier plus tard développé en voie commerciale et bientôt connu sous le nom de Broadway.

En 1770, les Britanniques y firent ériger une statue en plomb doré de George III, effigie qui, très impopulaire et souvent vandalisée, allait finalement être renversée de son socle en 1776 lors d’un soulèvement indépendantiste.

La statue du roi allait ensuite fondue pour être transformée en munitions destinées à lutter contre l’ennemi britannique…

Au 19e siècle le secteur devint résidentiel et le parc fut un certain temps réservé de façon privative aux propriétaires des belles demeures riveraines.

Lorsque ces « townhouses » furent transformées en immeubles de bureaux, à la fin du 19e siècle, l’espace redevint accessible au public.

Puis le parc de Bowling Green connut une période d’abandon jusqu’aux années 1970 lorsqu’il fut rénové par les services municipaux.

Bowling Green est un espace triangulaire, formé par la fourche dessinée en sortie de Broadway par State Streetet Whitehall Street.

Au sud de la place se trouvent les bâtiments du Alexander Hamilton US Custom House, qui abrite le National Museum of the American Indian.

Le Canyon des Héros 
Bowling Green est aussi le point de départ de ce que l’on appelle le Canyon of Heroes, le Canyon des héros où se déroulent les « ticker-tape parades« .

Les premières centaines de mètres de Broadway, aux immeubles élevés et rapprochés, où la lumière du soleil parvient difficilement et où le vent marin s’engouffre avec violence les jours de tempête a souvent été comparé à un canyon.

C’est là que défilaient les héros de la nation, sous les acclamation de la foule, et sous le déluge de milliers de bandes de papier lancées par les fenêtres des bureaux dominant l’avenue.

La première eut lieu en 1886 à l’occasion de l’inauguration de la Statue de la Liberté.

Au nombre de ces « ticker-tape parades » les plus inoubliables furent données en l’honneur de personnalités aussi célèbres que Theodore Roosevelt en 1910, Charles Lindbergh en 1926, l’aviatrice Amelia Earhart en 1928, Howard Hugues en 1938, Jawaharlal Nehru en 1949, Haile Selassie en 1954, lareine Elizabeth II en 1957, Willy Brandt en 1959, John F. Kennedy en 1960, Amstrong, Aldrin et Collinsen 1969, ou les vétérans du Vietnam en 1985.

Les Français furent parfois à l’honneur puisque le Maréchal Foch fut honoré par une ticker-tape parade en 1921, suivi l’année suivante par Joffre puis par Clemenceau. En 1945 puis en 1960, le Général de Gaulle fut ainsi fêté.

Les ticket-tape parade ont souvent permis aux new-yorkais enthousiastes de célébrer leurs équipes de baseball victorieuses, New York YankeesNew York Mets ou New York Giants.

En vous promenant sur cette portion Broadway vous remarquerez des plaques sur les trottoirs, commémorant chacune de ces ticker-tape parades.

Le Charging Bull de Bowling Green
Ce bronze de 3 400 kg apparut mystérieusement un matin de décembre 1989 en face du New York Stock Exchange.

Surprise passée et enquête effectuée, on apprit que le puissant animal était l’oeuvre du sculpteur sicilien Arturo di Modica.

Sans qu’aucune commande ne lui ait été passée, l’artiste avait prit l’initiative de réaliser cette oeuvre qui allait lui coûter la somme non négligeable de 360 000 dollars.

Son projet était d’en faire don aux New-yorkais (le taureau est symbole de dynamisme boursier) au lendemain de la crise financière de 1987.

Adepte du « Guerilla art« , un dérivé des « Happening » de la scène théâtrale, il plaça spontanément et sans autorisation, l’objet sur la voie publique, face à la bourse de New York.

La police fit retirer l’encombrant et inattendu cadeau, pour le stocker dans un hangar.

Ce n’est que sur l’insistance de la population que le Charging Bull fut réinstallé dans Manhattan, dans la partie nord de Bowling Green cette fois, l’animal faisant tout de même face au Financial District, quelques blocs plus au nord.

C’est aujourd’hui l’une des sculptures les plus connues de la ville, et sans doute la plus photographiée par les touristes qui ne manquent pas de prendre la pose à côté de la volumineuse tête du taureau.

Le Skyscraper Museum
Le Musée du Gratte-ciel a ouvert ses portes en avril 2004 au 39 Battery Place, dans le bas de la ville. Au pied des canyons urbains de Broadway et de Wall Street, ce musée privé à but non lucratif a pour vocation de présenter, à travers expositions et conférences, l’histoire de cet élément capital de architecture de New York qu’est le gratte-ciel.

L’emplacement de l’actuel Bowling Green, appelé « la Plaine » par les Hollandais, marquait le début d’un sentier indien qui se prolongeait jusqu’au nord de Manhattan.

Ici prend sa source Broadway, qui s’élance vers le nord en diagonale et se poursuit jusqu’à la pointe nord de Manhattan et au delà.

Au sud de Bowling Green, le vaste bâtiment du George Gustav Heye Center est occupé par le Musée des Indiens d’Amérique, un musée de la célèbre Smithonian Institution.

Au centre du parc le bassin et son jet d’eau, entourés de bancs sur lesquels les employés des immeubles environnants viennent prendre leur pause au beaux jours. En arrière plan, le National Museum of the American Indian.

Bowling Green est aussi le point de départ de ce que l’on appelle le Canyon of Heroes, le Canyon des héros où se déroulent les ticker-tape parades.

Ce parc, le plus ancien de New York, fut entouré de l’actuelle barrière de métal en 1771. En 1776, une statue du roi d’Angleterre George III fut détruite par les patriotes. Les patriotes dit-on démontèrent aussi les couronnes qui ornaient les piquets de la barrière.


Autour des grilles de Bowling Green Park, des marchands ambulants déballent leur stands autour de la sortie du métro pour tenter de séduire les nombreux touristes se dirigeant vers Battery Park et le Ferry de la Statue de la Liberté.

Les restaurants ambulants de ce type sont très nombreux à New York. Ils fournissent un repas à emporter aux employés des immeubles de bureaux des environs ainsi qu’aux touristes affamés. Il s’en dégage une appétissante odeur à laquelle il peut être difficile de résister.

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