Ne manquez pas !
Accueil / New York / Spanish Harlem (El Barrio)

Spanish Harlem (El Barrio)

4/5 - (1 vote)

Dans ce New York aux mille visage qu’est à elle seule l’île de Manhattan, le Spanish Harlem, encore appelé el Barrio vibre aujourd’hui encore dans l’esprit du visiteurs au son des cuivres , des congas des bongos et des timbales de Ray Baretto, ou de Tito Puente.

Quartier de l’Est de Manhattan, le Spanish Harlem s’étend au nord de la 96e rue, bordé à l’ouest par la 5e avenue et à l’est par la Harlem River.

L’artère principale en est la 116e rue, rebaptisée Luis Munoz Marin boulevard à l’est de Lexington avenue.

Plus au sud du quartier, le coeur culturel de Spanish Harlem est représenté, sur la 104e rue et la 5e avenue par le Museo del Barrio, véritable centre culturel latino-américain.

Les premières implantations de population dans ce quartier furent à dominante allemande,irlandaise, puis juive de l’Est et italienne, jusqu’au début des années 1920, période à partir de laquelle se développa une très forte immigration issue de Porto Rico.

Au terme de la Seconde guerre mondiale, et jusqu’à la fin des années 1950, à l’immigration portoricaine, toujours croissante, s’adjoignit une arrivée massive de populations issues d’autres pays d’Amérique centrale et du Sud, notamment de Cuba à partir de 1959.

Le Spanish Harlem eut à souffrir d’une terrible réputation au cours des décennies 1960 et 1970 principalement. Émeutes raciales, gangs, trafic de drogue et une criminalité élevée contribuèrent à maintenir ce quartier dans un état de sous-développement préjudiciable à sa population.

De même que Harlem fut en son temps un des foyers du jazz new-yorkais, East Harlem fut un véritable révélateur des rythmes issus de Cuba et de l’ensemble de la Caraïbe.

Au cours des années 1960 naquirent à East Harlem les sonorités caractéristiques de la Salsa, portées par des artistes tels le percussionnistes Tito Puente, le conguero et chef d’orchestre Ray Bartetto, et tant de musiciens entrés dans la légende,  Charlie Palmieri, Willie Colon, Celia Cruz, Ruben Blades, la plupart réunis sous le célèbre label Fania.

Aujourd’hui, avec près de 120 000 habitants issus de l’immigration latino-américaine (habitants parfois appelés Nuyoricans, contraction de New-yorkais et de Portiricans) East Harlem est la plus importante concentration urbaine latino-américaine de l’Est des États Unis.

Lire aussi : Harlem- Fort Tyron – Les Cloîtres – Morris Jumel Mansion – Dyckman Farmhouse- Upper Manhattan 

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés *

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.