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Uptown Manhattan

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Le tiers septentrional de Manhattan, débutant au nord de la 110e rue, regroupe une mosaïque de quartiers répartis sur une étroite bande de terre bordée par l’Hudson River à l’ouest et par la Harlem River à l’Est. Secteur le moins touristique de l’île, il est composé d’îlots particulièrement hétérogènes au fil desquels on découvrira un Manhattan authentique, à mille lieues des strass et des lumières de Midtown.

Les lignes de métro A (Inwood 207e rue) et 1 (215e rue) conduisent au nord de l’île. De là, pourquoi ne pas prévoir, en une journée, de redescendre à pieds vers la 110e rue en traversant les quartiers situés de part et d’autre de Broadway et en en découvrant les secrets loin de la foule des touristes concentrés au sud.

Nous sommes ici à Inwood, le quartier le plus au nord de l’île, exception faite de Marble Hill, qui se trouve en fait de l’autre côté de la Harlem River. La promenade vers le sud permettra de découvrir Upper ManhattanHarlem et Morningside Heights.

Le terrain irrégulier des hauts de Manhattan s’étage des collines parfois abruptes bordant l’Hudson River jusqu’aux terrains plats faisant face, de l’autre côté de la rivière de Harlem, au Bronx.
C’était autrefois un secteur de forêts épaisses, domaine ancestral des populations natives. Ces anciennes forêt auraient dit-on été le théâtre de la célèbre transaction par laquelle le Hollandais Peter Minuit acheta en 1626 l’île de Manhattan aux Indiens Manhattes pour l’équivalent de 60 Florins.
Au 18e siècles, des fermes (Dyckman Farmhouse) s’implantèrent dans ce secteur peu à peu défriché, ainsi que, sur les collines de l’ouest dominant la rivière, les résidences secondaires de new-yorkais fortunés (Morris-Jumel Mansion).

Au début du 20e siècle, des Tenements furent construits sur la plaine de l’est afin de faire face à un flux massif d’immigrants Juifs et Irlandais.

Dans les années 1930, avec l’arrivée de la Ligne A, ces constructions où s’entassaient des familles dans des conditions de vie précaires furent remplacés par des immeubles destinés à la middle-class newyorkaise.

Les statistiques relevées dans les années 1990 ont établi à 67% la proportion de Latino-américains (principalement des Dominicains) établis dans ce secteur, tandis que celui des Afro-américains s’élevait à 11%.

Passée la Trans-Manhattan expressway et le George Washington bridge,  nos pas nous conduiront dans ce vaste secteur compris entre Washington Heights et Harlem, succession d’anciens villages dont les actuelles rues conservent parfois une allure provinciale.

Ainsi se succèdent du nord au sud :  Harlem HeightsAudubon ParkCoogan’ BluffSugar Hill, Hamilton HeightsManhattan-villeMorningside HeightsHarlem et East Harlem.

 

A voir à Uptown
Columbia University – Dyckman Farmhouse – Fort Tryon – George Washington Bridge – Grant’s Tomb – Harlem – Les Cloîtres – Morningside Heights – Morris-Jumel Mansion – Riverside Church – Spanish Harlem (El Barrio) – St John the Divine – Upper Manhattan

Dyckman Farmhouse fut consruite vers 1785 par William Dyckman, le petit-fils d’un immigrant allemand (Westphalie) installé dans le secteur dès 1661. La maison fut occupée successivement par plusieurs générations de la famille, puis vendue en 1870. Mais deux des dernières descendantes de William Dyckman en firent à nouveau l’acquisition au début du 20e siècle, afin de conserver la mémoire familiale.

Fort Tryon Park (parfois appelé aussi fort Tyron) fut aménagé entre 1928 et 1935 par Frederick Law Omlsted Junior à la demande de John D. Rockefeller alors propriétaire de cette forêt autrefois habitée par les Indiens Wiechqaesgecks. Des travaux importants qui eurent le mérite de fournir de nombreux emplois durant la Grande dépression.

Joyau de Fort Tyron Park, dont il occupe la partie septentrionale, sur une falaise dominant l’Hudson, dans un cadre bucolique et retiré de l’animation citadine, le Musée des Cloîtres, musée d’art sacré, est riche d’une collection d’art et d’architecture d’époque médiévale.

On y découvre, reconstitués, un ensemble de cinq cloîtres issus de monastères français, parmi lesquels Saint-Guilhem-le-Désert dans l’Hérault, des éléments de l’Abbaye de Saint Michel de Cuxa, dans les Pyrénées-Orientales, ou l’église espagnole de San Martin de Fuentedueña, du 12e siècle…

C’était autrefois un secteur de forêts épaisses, domaine ancestral des populations natives. Ces anciennes forêt auraient dit-on été le théâtre de la célèbre transaction par laquelle le Hollandais Peter Minuit acheta en 1626 l’île de Manhattan aux Indiens Manhattes pour l’équivalent de 60 Florins.

C’est le seul pont enjambant l’Hudson River à New York. L’architecte Le Corbusier le considérait comme le plus beau pont du monde. Pont suspendu à quatorze voies sur deux niveaux, il enjambe l’Hudson à une hauteur de 65 mètres (212 pieds) au-dessus du fleuve.

L’une des dernières maisons de l’époque coloniale de New York se trouve à la limite nord de Harlem, à l’angle sud-ouest de la 160e rue, pratiquement au carrefour d’Edgecombe Avenue, au-dessus de la Harlem River. Plus ancienne maison de Manhattan, Moriss-Jumel Mansion occupe une situation relativement idyllique au milieu d’un jardin arboré.

A deux pas de Morris Jumel Mansion l’étonante rue aux maisons en bois dotées d’un escalier extérieur, sur Sylvan Terrace.

Ce vaste secteur de Manhattan regroupe un ensemble de quartiers que sont Bradhurst, Manhattanville, Striver’s Row, Astor Row et Hamilton Heights, encore appelé Sugar Hill.

Un ensemble de maisons de brique rouge et aux porches en bois, construites dans les années 1880 par la riche famille de propriétaires immobiliers Astor. Sur la 130e rue, entre la Cinquième et Lenox Avenue.

La 125e rue, encore appelée Martin Luther King Jr Boulevard, est l’axe principal de Harlem, très fréquenté, sur lequel se trouvent une grande partie des boutiques et des restaurants du quartier, ainsi que des lieux les plus attractifs comme le célèbre Apollo Theater.

De nombreuses stations du métro de New York sont décorées d’oeuvres d’artistes du quartier. Faïences murales le plus souvent, mais aussi sculptures dans certaines stations.

 

En son centre trône un rocher surmonté d’une tour d’incendie en fonte construite en 1865. C’est en raison du volume du rocher, trop gros pour être enlevé et pourtant dans l’axe de la 5e avenue, qu’il a été décidé, en 1839, de construire un parc à cet endroit.

L’origine de Columbia University remonte à l’année 1754, lorsque fut fondé, sous George II d’Angleterre, pour huit étudiants, King’s College (ou Royal College). Lorsque les États-Unis accédèrent à l’Indépendanceen 1784, on rebaptisa le collège qui porta désormais le nom de Columbia College en l’honneur de Christophe Colomb.

La Cathédrale épiscopale St John The Divine fut conçue au cours de la seconde moitié du 19e siècle, comme devant être le plus grand édifice religieux des États-Unis.

L’artère principale en est la 116e rue, rebaptisée Luis Munoz Marin boulevard à l’est de Lexington avenue. Plus au sud du quartier, le coeur culturel de Spanish Harlem est représenté, sur la 104e rue et la 5e avenue par le Museo del Barrio, véritable centre culturel latino-américain.

Au terme de la Seconde guerre mondiale, et jusqu’à la fin des années 1950, à l’immigration portoricaine, toujours croissante, s’adjoignit une arrivée massive de populations issues d’autres pays d’Amérique centrale et du Sud, notamment de Cuba à partir de 1959.

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