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A la rencontre des Américains – Rencontres insolites 6

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Elisabeth, Simmons, Dan, Ribyah, Rick, Amanda, Legi… D’autres américains rencontrés aux hasards le la route.

Elizabeth and Simmons : owners of a beautiful home in Charleston
Au cours d’une promenade par les rues du vieux Charleston, mon attention fut attirée par la présence d’une élégante femme, assise sous son porche, en train de lire son journal. Je l’appelai doucement pour lui demander si je pouvais prendre une photo de son joli jardin. Elle m’invita avec Françoise à entrer dans le jardin. Nous discutâmes quelque temps et très vite une sympathie s’établit entre Elizabeth et son mari et nous deux. On fit le tour du jardin. Elizabeth expliqua que la maison datait de 1746 et qu’ils en étaient les heureux propriétaires depuis 14 ans. Ils l’avaient rénovée et elle avait dessiné le jardin derrière la maison. Simmons est un avocat à la retraite mais il a repris des études d’histoire depuis, à l’université. Il n’y a pas d’âge pour apprendre !
Elizabeth et Simmons voyagent beaucoup : ils sont allés en France et Simmons se débrouille en français. Bientôt ils partent pour l’Italie et peut-être reviendront-ils en Provence.
Ils ont trois filles dont l’une a passé un an à Nantes avec le « Middlebury program», très connu aux Etats-Unis. Elle va enseigner le français dés l’année prochaine.
Elégance et savoir accueillir ont été les traits marquants de notre charmant couple de Charleston.

 


Dan : with the palm procession leading donkey
Au détour d’une rue, un vieux cimetière. Un regard sur les tombes et soudain un âne se promenait au milieu des pierres tombales. Qui était-il et que faisait-il là ? Il était tenu en laisse par Dan qui l’entraînait pour le dimanche des rameaux, car « Wen-Jen » allait mener la procession autour de l’église. C’était un âne de la Méditerranée et il portait sur le dos la croix de Saint André. L’âne avait été donné à Dan à la suite de son traitement contre le cancer, dont il avait guéri. En parlant avec sa femme Robin, j’appris qu’elle enseignait dans une école privée où le français était au programme. Elle m’invita à venir parler aux enfants de l’école. Si je peux placer deux heures dans mon itinéraire!

 


Rabiyah : the lovely Applebee’s waitress
Quand on voyage à l’étranger un petit peu au bonheur la chance, on s’arrête dans de nombreux restaurants. Or ce midi, un restaurant de la chaine Applebee’s se trouvait sur notre route. Il était 13 heures. On s’installa dans un «booth » et une charmante serveuse vint prendre la commande. Un grand sourire fut l’accueil que nous eûmes. Alors on parla et elle nous dit qu’elle connaissait quelques mots en français. Rabiyah est étudiante en communication, travaille à plein temps (40 heures par semaine) et est maman d’une petite fille de trois ans. A la question de savoir qui s’en occupait pendant qu’elle était partie, elle répondit : « It takes a village to raise a child». Vieux dicton pour expliquer que la famille, la tribu l’aidaient à s’occuper de sa fille.
Ce fut avec une accolade chaleureuse que nous séparâmes.

 


Rick : the Crabby Mikes host
Rick, à l’entrée du restaurant n’est pas « crabby », c’est à dire grincheux. Il accueille les gens avec beaucoup de doigté et les met à l’aise.
The Crabby Mike est un restaurant était plutôt original comme on en trouve souvent en Amérique. Les gens du coin nous l’avaient indiqué comme étant un bon restaurant pour manger des produits de la mer : crabe, crevettes, écrevisses, et poissons de toutes sortes.
Le décor surprend avec tous ces poissons accrochés au plafond et un buffet d’une dizaine de mètres de long. « A volonté » disait le panneau, mais très vite on est saturé.

 


Amanda : the Universal Witch
Enfin nous approchons du paradis artificiel créé sur terre: Universal Studios, de l’autre côté de Disneyworld à Orlando. Là des attractions multiples attendent de donner des sensations fortes aux visiteurs : des grands huit de cinquante mètres de haut avec des piqués à vous rendre malades, des loopings, tête en bas puis une boucle à vous faire rendre votre petit déjeuner.

Je le dis : pas pour moi. Mais heureusement que la masse des touristes s’avancent vers un château sur une butte escarpée : le royaume de Harry Potter. C’est nouveau et le lieu attire. Une queue de deux heures qui nous fait suivre des méandres à n’en plus finir; on tourne en rond comme des bêtes, des moutons que l’on conduit à l’abattoir.

Ce jour-là, il y a eu 27 000 visiteurs dans les studios Universal et cela se voyait partout. Etant avec les petits enfants, je ne peux échapper à la « corvée » de l’attente, et patiemment je suis le même couple de visiteurs pendant toute cette attente. On discute un peu, on apprend d’où il vient : lui pas enthousiaste du tout, mais son petit-fils lui a demandé de rapporter quelque chose comme une baguette magique (a magic wand).

A la sortie, une gentille fille aide les gens à se diriger vers les différends magasins. Elle s’appelle Amanda et vient de River Fall dans la Massachussetts. Il fait souvent froid là-bas et elle est venue en vacances en Floride il y a six mois. Elle a aimé, elle est restée. Comme c’est simple la vie! Maintenant elle travaille pour les sorciers du royaume de Harry Potter et le boulot lui plaît. Ce qu’elle gagne c’est un secret défense mais c’est le minimum vital. Elle a trouvé un petit appartement à une demi-heure et elle est heureuse.

Bravo Amanda, on est heureux quand on est bien et la Floride lui convient !

 


Legi, the flute musician
Legi est très à l’aise avec sa flûte et ses copains à jouer de la musique orientale, genre de musique qui hypnotise les serpents. Il est de Floride et apparaît matins et après-midis au coin d’une place. Il aime se mêler à la foule et il est content de trouver un candidat comme moi pour mettre de l’animation. Je ne me fais jamais prier pour participer. Timidité, connais pas !

Alors on discute un peu, j’apprends son nom, son origine et où il vit. Il est aussi heureux d’apprendre qu’il aura un petit quelque chose sur un site français.
Ainsi se tissent des liens certes éphémères mais surprenants sur le moment.

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