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Une histoire du Cinéma Américain – Les années d’Après-guerre

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Les films de guerre réalisés entre 1939 et 1945 furent généralement des œuvres de propagande, sans grand intérêt cinématographique. En revanche des films de valeur furent produits après la guerre, consacrés aux soldats qui revenaient du front. Ces films de mœurs étaient aussi et surtout des œuvres psychologiques.

Dans The Best Years of our Lives (1949), Sam Goldwyn révélait la corruption de l’aprés-guerre dans le monde de la politique et celui des affaires.

D’autres productions, d’inspiration similaire, comptèrent parmi les meilleurs films de l‘époque : Gentlemen’s Agreement, mis en scène par Frank Capra en 1947 et Boomerang d’Elia Kazan (1947).

 

 

Orson Welles
Ce sont les années de la guerre, cependant, qui virent éclore le prodigieux talent d’Orson Welles. Avec Citizen Kane (présenté en 1940, révélé en 1953), Orson Welles s’annonçait comme un artiste de grande classe et un cinéaste profondément original, même s’il était sensiblement influencé par l’expressionnisme allemand.

The Magnificent Ambersons (1942) confirma cette originalité. Par la suite, Orson Welles devint l’enfant terrible du cinéma; ni ses créations personnelles, ni ses adaptations d’œuvres littéraires (Macbeth, d’apres la tragédie de Shakespeare, Le Procès, tire du roman de Kafka) ne se sont jamais heurtées à l’indifférence du public ou de la critique.

Les années Quarante virent l’apparition. d’un genre encore vivant aujourd’hui, celui du drame construit autour d’un personnage psychiquement perturbé. La réussite de ces films est souvent attribuée au talent de leur principal interprète: John Crawford, dans Mildred Pierce(1945); Ray Milland, dans The Lost Weekend (1947) et Richard Widmark, dans Kiss of Death (1947).

George Stevens mit en scène quelques-uns des films marquants des années Cinquante, en portant à l’écran le roman de DreiserAn American Tragedy dont il tira Place in the Sun(1951) et l’ouvrage de Edna FerberGiant, dont le film avait pour interprète James Dean. Stevens réalisa également le western Shane (1953).

Elia Kazan se tourna vers la dénonciation réaliste et souvent féroce de quelques graves problèmes sociaux et de certaines corruptions dans On the Waterfront (1954), qui lança Marlon BrandoAmerica-America (1965) ou The Arrangement (1970).

Le Documentaire et le Dessin Animé
Le film documentaire et le dessin animé, qui avaient tous deux atteint leur apogée dans les années Trente, survécurent avec des fortunes inégales. Le film documentaire historique trouva ses meilleures expressions dans Spanish Earth (1937), qui traitait de la guerre d’Espagne, et Battle of Midway (19441, qui retraçait la première victoire importante remportée par la marine américaine sur la flotte japonaise, au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Walt Disney s’imposa incontestablement sinon comme l’initiateur du grand dessin animé, du moins comme le maître du genre tant par son inspiration et sa technique que par l’abondance de sa production, qu’on lui a souvent reproché d’avoir industrialisée.

Ses Three Little Pigs (1933), Snow White and the Seven Dwarfs (Blanche-Neige et les Sept Nains, 1938), Pinocchio (1940) et Fantasia (1940), qui marquait une étape importante dans la collaboration du dessin animé avec la musique, étaient, dés avant sa mort, devenus des classiques.

Par la suite, Walt Disney se tourna vers les techniques du documentaire avec sa série intitulée True Life Adventures dont les films les plus marquants sont The Living Desert(Désert Vivant, 1953) et Nature’s Half Acre (1952).

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