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Une histoire du Cinéma Américain – Chaplin-Keaton-Lloyd

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Charlie Chaplin, qui débuta avec Mack Sennet à 150 dollars par semaine, en 1913, avait un cachet hebdomadaire de 10 000 dollars un an plus tard et, en 1917, signait un contrat d’un million de dollars avec les First National Studios.

Charles Chaplin
Chaplin (né en Angleterre en 1989) était rapidement devenu son propre metteur en scène et avait créé son personnage du Vagabond (The Tramp) dans un nombre de films déjà considérable.

C’est alors qu’il commença à réaliser les œuvres qui lui valurent cette incomparable popularité: The Tramp (1915) fut suivi de The Bank (1916), The Kid (1921), The Gold Rush (La Ruée vers l’Or, 1925), que certains estiment comme son oeuvre la plus parfaite, la plus comique et la plus pathétique à la fois, City Lights (1931) et Modern Times (Les Temps Modernes, 1936), son premier film parlant, qui était une protestation éplorée contre le machinisme, la «taylorisation» et l’asservissement de l’individu à la communauté.

Malheureusement, ce film arriva en Europe beaucoup trop tard pour être apprécié avec l’esprit dans lequel il avait été conçu. Chaplin abandonna ensuite son personnage de «vagabond» pour créer des oeuvres d’inspiration moraliste et moralisatrice comme The Great Dictator (Le Dictateur, 1940), puis sentimentale: Monsieur Verdoux (1947) et Limelight (Les feux de la Rampe,1952). Enfin, il produisit et mit en scène un film qu’il n’interprétait pas, The Countess of Hong Kong (1966).

«Charlot» tourna en outre, presque tout au long de sa carrière, un nombre important de courts métrages.

Buster Keaton et Harold Lloyd
Mack Sennet avait également appris leur metier à deux comédiens qui, eux aussi, surpassèrent leur maître: Buster Keaton et Harold Lloyd.

Malgré un talent qui lui permettait d’aborder un comique poétique, Buster Keaton préféra s’en tenir à une fantaisie toute de mécanisme et d’automatisme. Mais, dans ce style particulier, il connut un succés qui ne s’est pas démenti aujourd’hui, et un jeune public se presse toujours aux films de «l’homme qui ne rit jamais».

Harold Lloyd opposait au contraire un sourire serein à toutes les mésaventures dont il était la victime. Après avoir éprouve de considérables difficultés à imposer son personnage aux producteurs, il fut reconnu comme l’un des rares comédiens à n’être pas dérouté par l’irruption du son.

La naissance du Western
Pendant ce temps, le genre du «Western», ou film de cow-boy, commençait à se développer, sous la direction, surtout, de Thomas H. Ince.

Sa vedette favorite, William S. Hart, devenait rapidement célèbre. Ince faisait du cow-boy un «broussard» rude et primitif et ses films n’avaient rien du sentimentalisme romanesque qui apparut plus tard dans les couvres de Buck Jones, Tom Mix, Hoot Gibson et Roy Rogers.

Mais Ince ne se limita pas au genre du western et la création de la Compagnie du Triangle, en 1915, dont les départements de production étaient dirigés par GriffithSennett et lui-même, lui permit de réaliser des œuvres historiques de grande envergure, dont Civilisation, véritable épopée sur l’avant-guerre et la période des hostilités.

L’association, de 1915 à 1918, de ces trois grands maîtres du cinéma constitue l’une des plus belles pages du cinéma américain.

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