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Olympic National Park

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On peut accéder à Olympic par 15 routes différentes qui convergent de toutes les directions comme les rayons d’une roue. Mais aucune ne va jusqu’au cour de ce site montagneux exceptionnel, quadrillé par 960 km de pistes au long desquelles croissent des fougères hautes comme des arbres et de beaux pins de Douglas souvent vieux de mille ans.

La plupart des visiteurs viennent de Seattle (en autocar, en voiture, en avion) ou de Victoria, en Colombie britannique (par ferry) et se présentent à l’entrée de Port Angeles. De là, une route de 40 km les conduit sur les hauteurs (2 000 m) où ils trouvent à se loger dans des installations de toutes classes, hôtels, campings ou abris échelonnés sur les chemins menant aux quelque 60 glaciers, certains bleus, d’autres blancs, qui s’étirent sur le Mont Olympus (2 427 m) et à sa périphérie.

Sur leur liste des « curiosités à voir », de nombreux visiteurs placent en priorité les forêts pluviales , dont l’épaisse végétation sauvage couvre les trois vallées du versant occidental du parc et qui sont les seules forêts vierges de ce type subsistant aux États-Unis. Ces réserves botaniques de conifères (auxquelles on accède par un réseau de routes et de sentiers) sont dominées par l’imposante stature des sapins du Canada et des sapins Sitka, dont certains atteignent près de 100 m de haut et 2,5 m de diamètre.

Ces géants prospèrent ici mieux que partout ailleurs, grâce aux importantes précipitations annuelles (3,5 m) que connaît la région. Leurs branchages opulents sont nimbés par les fragiles draperies que tendent 70 sortes de mousses , accrochées aux plus nobles arbres comme aux plus modestes plantes et parfois si denses qu’elles font écran au soleil.

De l’automne au printemps, les forêts pluviales sont habitées par les élans de Roosevelt, espèce rare dont le troupeau local (5.000 têtes) est le plus important du monde. Outre l’élan, quelque 50 sortes de mammifères sauvages peuplent l’intérieur du parc, du cerf à queue noire à la chèvre des Rocheuses et à la marmotte Olympic, également appelée marmotte « siffleuse».

Une faune d’un genre bien différent hante la mince bordure côtière, longue de 80 km, et demeurée, par endroits, dans un état quasi primitif. A Kalaloch, par exemple, neuf courtes pistes mènent de l’autoroute à la plage de sable blanc où les ours et les ratons laveurs farfouillent à la recherche des coquillages et crustacés déposés en abondance par la marée.

De là on peut suivre, dans les eaux littorales ou sur les rochers, les ébats des phoques(15 espèces différentes), des lions de mer, des baleineaux et autres cétacés. En outre, ces rivages se trouvant situés sur l’une des principales routes de migration des oiseaux de mer, des milliers d’entre eux (quelque 140 variétés) viennent nicher temporairement sur les îlots verdoyants éparpillés alentour avant de reprendre leur périple.

En fin de semaine, à la bonne saison et à marée basse, la plage se crible de trous forés par les « fusils » (pelles au fer long et mince) des amateurs qui traquent les « couteaux », coquillages charnus et délectables, capables, pour se mettre à l’abri, de s’enfoncer dans le sable à la vitesse de 25 cm par minute.

Dans la région côtière d’Olympic se trouvent trois réserves indiennes. A La Push, résidence de la pittoresque tribu Quillayute, les touristes peuvent participer, sur l’une des six rivières de l’endroit, à des parties de pêche guidées en canot creusé dans un tronc d’arbre (pas de permis exigé, mais les visiteurs, comme les Indiens, doivent être munis d’une carte délivrée par l’administration pour attaquer la grande truite arc-en-ciel, la plus redoutable lutteuse du genre).

Les Indiens organisent également des promenades au large sur les lieux où prospère le saumon ; c’est là que la plupart d’entre eux gagnent leur vie jusqu’à la fin de l’automne, époque où ce poisson quitte l’Océan et, poussé par l’instinct, remonte les cours d’eau pour accomplir le dernier acte de son existence : déposer son frai au berceau même, ruisseau ou petit lac, de ses premiers jours.

Olympic National Park est situé au nord-ouest de l’Etat de Washington dans la partie centrale de la péninsule d’Olympic.

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